
27 février 2006
25 février 2006
24 février 2006
Prends LOSAIL et tire-toi !

C'est le début de la saison de vitesse aujourd'hui en Superbike sur le circuit de LOSAIL au Qatar ...Lors des derniers essais, Troy Bayliss a confirmé sa grande forme pour son retour en WSBK. Les Kawas PSG-1 de Régis Laconi et Chris Walker (2 et 4) ne sont pas en reste. C'est un "double cocorico" car la préparation des moteurs est confiée à Akira Technologie (entreprise très dynamique tout près de Bayonne). L'autre Troy (Corser, champion du monde en titre) est 3ème. Le "vieux" Alex Barros issu du MotoGP pointe déjà en 6ème place, en tête du clan Honda, le 5ème (re-cocorico) étant Sébastien Gimbert sur Yamaha. Les essais qualificatifs se poursuivent ce vendredi...du changement en perspective et sûrement une belle bagarre en course (pas de bol, je n'ai pas de parabole).


23 février 2006
Effet aérodynamique

Dragster



Limites de l'accélération


Wheeling

D'après le principe de la dynamique, la somme des forces appliquées est égale au produit de la masse par le vecteur accélération. On peut ramener ceci à un problème de "statique" à 3 forces concourantes (merci M. d'Alembert) en regroupant en une force le poids P et (- M.a).
en vert : au point A, la force du sol sur le pneu arrière,
en violet : au point B, la force du sol sur le pneu avant,
en rouge : au point G (centre de gravité), la force P-M.a (en vecteurs)
La somme vectorielle des 3 forces devant être nulle, on obtient le triangle ci-dessus quand on place les vecteurs bout-à-bout.
Voilà traité le cas de l'accélération (en négligeant les effets aérodynamiques).
On remarque (comme indiqué au paragraphe "adhérence") que la composante horizontale de la force verte est égale à M.a.
Donc plus on accélère, plus la force verte est penchée vers l'avant. En même temps, la force violette diminue quand l'accélération augmente. Le wheeling est obtenu quand cette force devient nulle. A ce moment, tout le poids est reporté sur l'arrière (transfert maxi) et on obtient deux forces opposées, sur la même droite support (AG).
La force verte ne peut pas être inclinée plus loin que cette droite (AG).
Si on cherche à accélérer plus fort, le wheeling ayant été amorcé, la moto se cabre de plus en plus, le centre de gravité "recule" de plus en plus, amplifiant le wheeling et on fait un beau soleil. Si on prend en plus en compte les effets aérodynamiques lorsque la moto est cabrée, on comprend bien qu'on peut se retourner comme une crêpe (demandez à un certain pilote Kawa lors du Bol 2005 !).
Adhérence

22 février 2006
Centre de gravité

Afin de mieux comprendre les problèmes de géométrie et d'équilibre de la moto, commençons par une notion incontournable : le centre de gravité. Il s'agit du point particulier d'un objet (ou d'un ensemble d'objets) qui permet une modélisation simple des actions de pesanteur. Considérer l'ensemble de ces actions de pesanteur en tout point d'un objet ou regrouper toutes ces actions en une seule concentrée au centre de gravité est absolument équivalent.



Parler de répartition avant / arrière d'une moto seule, sans son pilote n'a guère d'intérêt. En effet, il serait beaucoup plus utile de connaitre les chiffres avec un conducteur dans 2 ou 3 positions caractéristiques (droit, un peu penché, couché...) avec éventuellement la présence d'un passager pour avoir une bonne idée du comportement routier de la machine. Il suffit de peu de pratique pour se rendre compte que la position de conduite sur la moto a une très grande influence. La hauteur de selle est donc à connaitre mais aussi la position avant/arrière de l'assise...même si, encore une fois, le pilote doit beaucoup se déplacer sur sa machine pour être efficace (suivant les phases d'accélération, freinage ou virage).
Cette notion de centre de gravité étant acquise, je vous montrerai plus tard comment évaluer les limites d'adhérence, de cabrage à l'accélération ou de décollage de l'arrière au freinage...
Vitesse et accélération de piston
Rocket

A l'opposé du pocket,
voici la Triumph Rocket !
Alésage 101,6 mm Course 94,3 mm et 3 cylindres
Cylindrée = (PI x alésage ² / 4 ) x course x nombre de cylindres = 2294 cm3 soit environ 2,3 litres de cylindrée totale, la cylindrée unitaire (par cylindre) étant de 765 cm3. Par comparaison, prenons le gromono Suzuki 800 DR, alésage x course = 105 x 90, cylindrée calculée : 779 cm3 soit 3 fois moins à peu près.
La Rocket c'est donc comme trois DR 800 accouplés ! C'est même mieux pour beaucoup de raisons (équilibrage, injection...etc.) car la 800 DR affiche un couple maxi de 59 N.m à 5400 tr/min contre 200 N.m à 2500 tr/min pour la Rocket, soit 3,4 fois plus à un régime 2 fois plus faible.
21 février 2006
Cylindrée Pocket Bike

D'après la notice fournie, les pocket bikes du lycée sont des 49,9 cm3. J'ai voulu vérifier. l'alésage est de 40 mm et la course de 31 ou 32 mm (plus difficle à mesurer avec mes petits outils avec un minimum de démontage). Pour rappel, la cylindrée de ce monocylindre se calcule ainsi : section d'alésage x course = ( PI x alésage ² / 4 ) x course . On a donc en prenant les cotes en cm (pour obtenir des cm3) : cylindrée = (3,14159 x 4 ² / 4 ) x 3,2 = 40,2 cm3 !!!
On est un peu loin des 49,9 annoncés ou même de 49 ou 47 comme écrit bien souvent pour un mono d'alésage x course = 40 x 32 .....
20 février 2006
JBB Aprilia
10 février 2006
Pocket Bike

