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28 février 2010

Quadrilatère et parallélogramme (2)

Appliqué à un mécanisme de suspension, ces figures deviennent des quadrilatères déformables ou des parallélogrammes déformables. Les conséquences cinématiques, nous allons le voir, ne sont pas du tout les mêmes.
La forme géométrique à 4 côtés est généralement formée par l'assemblage de 4 éléments (ou groupes cinématiques) :
- un porte-roue
- une barre inférieure
- une barre supérieure
- le châssis

Suivant la forme employée, on pourra qualifier les barres de "triangle de suspension" ou de "bras" ou de "monobras"...etc.
Voici deux exemples de train avant (ou suspension avant) de moto utilisant le schéma du quadrilatère déformable.
Le segment bleu représente le côté du quadrilatère lié au châssis.
Les 3 segments vert clair sont mobiles.
JBB 250 (vue côté droit). Le segment du bas forme un vrai triangle de suspension inférieur. Il est symétrique et visible des deux côtés de la roue. Cette symétrie d'accrochage sans porte-à-faux permet de concevoir un triangle de très faible section. Le segment du haut est le triangle supérieur. C'est lui qui agit sur l'amortisseur. A côté du triangle supérieur on aperçoit la biellette de direction.
Yamaha 1000 GTS (vue côté gauche). Le segment du bas est ici un MONOBRAS. C'est un bras oscillant qui dégage la roue du côté droit. Ce bras oscillant agit sur l'amortisseur. Le montage de la roue en porte-à-faux entraine une forme très massive de ce bras.




Les mécanismes à parallélogramme ont été très longtemps utilisés sur les motos avant que la fourche télescopique ne prenne l'avantage. Voici quelques exemples piochés dans mes archives de 1928. Une Motobécane 350 et une Gnome-Rhône 250.
Aujourd'hui, les motos utilisant des fourches à parallélogramme sont assez rares.
Il faut chercher du côté de Harley-Davidson et de la fourche rétro "Springer".

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