Dans un domaine où l'autonomie n'est pas un gros souci, la motorisation électrique peut être très performante. Témoin, le dragster Killacycle : 7,86 s et 169 MPH au 1/4 de mile départ arrêté ! (environ 270 km/h au bout de 400 mètres !).
Pal mal ! Mais le record vient d'être battu par Larry Mc Bride :
Recherche personnalisée
28 décembre 2010
27 décembre 2010
La Mission One essayée par Alan CATHCART
La "Superbike électrique" essayée dans les environs de San Francisco par le journaliste-pilote le plus célèbre de la planète : Sir Alan Cathcart.
Brammo en vidéo
La Brammo Enertia TTR à l’ile de Man au TTX GP :
Vidéo promotionnelle Brammo Impulse 2011 :
Vidéo promotionnelle Brammo Impulse 2011 :
La moto électrique de Chip Yates en vidéo :
Présentation de l'équipe et du projet :
Mise en place du banc et quelques gros plans sur la moto (étonnant cette chaine qui part au dessus du moteur...! Et la remorque à batterie ! Un gag ?):
Essai au banc :
Essai sur piste :
Mise en place du banc et quelques gros plans sur la moto (étonnant cette chaine qui part au dessus du moteur...! Et la remorque à batterie ! Un gag ?):
Essai au banc :
Essai sur piste :
23 décembre 2010
Motos électriques de course : état des lieux fin 2010.
Après deux saisons du TTX GP et une première du championnat E-POWER on peut dresser un bilan technique de la situation.
Solution 1 : moteur à courant continu, à balais (type AGNI-LYNCH, LEMCO).
La marque AGNI est très fortement représentée. En effet, la réussite de l’équipe AGNI au TTX GP 2009 a permis sa diffusion. Mais il n’y a pas d’évolutions techniques notables (visibles en tout cas !). Rappel : le moteur LYNCH est un moteur à balais, à régime de rotation réduit (max. 6500 tr/min) facilitant son intégration (transmission par pignon – chaîne –couronne à la roue arrière).
La moto Allemande EPO-BIKE n'utilise qu'un seul moteur de ce type. C'est une petite moto (basée sur un châssis de Honda 125 RS), elle pèse moins de 120 kg mais sa puissance est assez limitée. Elle atteint environ 145 km/h en vitesse de pointe.
Voir le site Epo-Bike.Les motos les plus performantes utilisent deux moteurs placés coaxiaux (un de chaque côté de la moto, plutôt vulnérables en cas de chute !).
C'est les cas pour :
Crystalyte (site vélos électriques)
Les motos Zero-Agni et Mavizen, de conceptions très proches sont des motos assez lourdes (plus de 200 kg) construites à partir de motos thermiques (600 GSXR, KTM RC8).
La E-CRP et la Crystalyte sont plus compactes car basées sur des châssis de type 250 cm3.
Le Belge Thijs De Ridder a terminé le championnat E-Power à un point du vainqueur Thomas BETTI sans avoir disputé la première course.
Il faut cependant remarquer que les différences sont sensibles d'une machine à l'autre mais aussi d'un pilote à l'autre !Solution 2 : moteur triphasé (moteur à induction, moteur brushless...).
De nombreuses équipes américaines :
MOTOCZYSZ
Une moto pensée dès le départ pour être une moto électrique de course. La 1ère version, en 2009, n’a pas eu beaucoup de réussite mais la version 2010, entièrement nouvelle, a remporté la course de l’Ile de Man.
MISSION MOTORS
Une année 2009 un peu décevante en course mais une performance en vitesse pure, sur le lac salé de Bonneville. Pas de compétition en 2010 mais 2011 promet avec ce nouveau proto esthétiquement très réussi. Verrons-nous la pole position du Mission R (ah, ah !).
LIGHTNING MOTORCYCLE
Une moto très lourde mais très puissante (le moteur provient de voitures électriques General Motors). Des victoires en course et un record de vitesse à Bonneville (avec un carénage plus enveloppant).
Ces trois motos sont lourdes (250 kg et plus) et puissantes (environ 100 kW).
BRAMMO avec une moto moins imposante dérivée de leur modèle de série.
L'équipe Allemande MÜNCH.
Une belle progression de cette équipe. La 1ère moto portant le nom XXL Racing était construite sur une base de LAVERDA. Puis, vint une seconde version à partir d'une Yamaha 600 R6.La dernière moto construite (utilisant des éléments Ducati) est performante malgré son poids important. Elle est aussi particulièrement belle et bien finie.
En ce qui concerne l'équipe BETTI (père et fils), je n'ai pas d'information précise concernant le moteur.
Leur partenaire est Energy Resources.Profitant de sa longue expérience (premières motos électriques construites en 1998) BETTI remporte le premier championnat E-Power.
article en construction (à suivre...)
21 novembre 2010
Petit cours de cinématique
Vous y trouverez par exemple 2 méthodes permettant de déterminer graphiquement la vitesse de translation d'un piston à partir de la vitesse de rotation d'un vilebrequin.
- méthode utilisant la propriété d'équiprojectivité des vecteurs vitesses (c'est plus simple à tracer qu'à énoncer !)
- méthode utilisant le Centre Instantané de Rotation (Glups ! Encore ce fameux CIR !)
3 ou 4 roues : combat Italo - Italien !
La lutte est engagée entre deux frères ennemis Italiens : Piaggio et Marabese (Quadro Technologie).
Les véhicules à 3 ou 4 roues à voies étroites sont de plus en plus nombreux sur le marché. En même temps les règles les concernant évoluent : il faudra désormais que les titulaires du permis B (auto) suivent une formation de 7 heures pour être autorisés à rouler avec une "motocyclette légère" à 2 ou 3 roues. Et avec 4 roues...quel permis ?
Le WHOOP.
Le BRUDELI
Des liens vers les 3 roues :
Salon Moto Légende
Un stand magnifique pour fêter les 30 ans de motos JBB.
Merci à Marc, de Pit-Lane, d'avoir organisé ce sympathique rendez-vous entre membres du forum et acteurs renommés de la compétition moto.
14 novembre 2010
Mondial d'Endurance
Le SERT (Suzuki Endurance Racing Team) est de nouveau couronné en EWC tout comme le QERT en Superstock !
31 octobre 2010
La solution aux problèmes de suspension
Les suspensions de motos sont un vrai casse-tête pour les concepteurs de châssis alors voici la solution : le Pocket Bike !
Modèle 3D Solidworks
Télécharger le dossier contenant l'énoncé des projets réalisés en classe de terminale STI GM et les images de Pocket Bikes et d'accessoires.
Modèle 3D Solidworks
Télécharger le dossier contenant l'énoncé des projets réalisés en classe de terminale STI GM et les images de Pocket Bikes et d'accessoires.
03 octobre 2010
C I R, base et roulante
Beaucoup de passionnés de course moto (comme sur Pit Lane Biz ou Moto GP passion Grand Prix) se posent des questions sur les motos non conventionnelles et sur la notion de CIR (centre instantané de rotation). Voici une nouvelle animation qui permet de mieux appréhender ce qu'on appelle la BASE et la ROULANTE.
Je vous ai montré dans un message plus ancien comment déterminer un CIR. Vous avez compris sans doute que ce point n'est pas toujours au même endroit (il est "instantané" ce n'est pas pour rien, il s'agit d'une position à un instant particulier). On peut donc tracer une courbe dans un repère lié au bâti qui rejoint les positions successives d'un CIR. Cette courbe s'appelle la base. Si, de manière analogue, on trace une courbe reliant ces positions de CIR dans un repère lié à la pièce en mouvement plan (le porte-roue dans mon exemple) alors on obtient le tracé de la roulante. Vous remarquerez dans l'animation que la roulante roule (normal !) sans glisser sur la base.
Ce type de tracé peut être utilisé pour l'étude des mécanismes articulés plans, pour les engrenages ou les usinages aux trajectoires particulières...
En ce qui concerne les suspensions moto (et auto), la recherche de CIR ne se limite pas à la recherche du CIR du porte-roue par rapport au châssis. On cherche également le CIR des roues par rapport au sol (suivant diverses hypothèses de contact au sol) et surtout le CIR du châssis par rapport au sol. C'est bien entendu plus complexe pour une voiture car le nombre de degrés de liberté est plus élevé. En effet, à braquage nul, les mouvements de suspension d'une moto ne sont que des mouvements décrits parallèlement au plan de symétrie longitudinal ("plan milieu") de la machine. On s'intéresse alors aux mouvements de "bascule" avant /arrière ou au "pompage" haut/bas...
Bonne cogitation à Sète, Nogaro et partout ailleurs....!
Ici, une animation fort bien réalisée du système bielle-manivelle avec CIR, base, roulante...
Je vous ai montré dans un message plus ancien comment déterminer un CIR. Vous avez compris sans doute que ce point n'est pas toujours au même endroit (il est "instantané" ce n'est pas pour rien, il s'agit d'une position à un instant particulier). On peut donc tracer une courbe dans un repère lié au bâti qui rejoint les positions successives d'un CIR. Cette courbe s'appelle la base. Si, de manière analogue, on trace une courbe reliant ces positions de CIR dans un repère lié à la pièce en mouvement plan (le porte-roue dans mon exemple) alors on obtient le tracé de la roulante. Vous remarquerez dans l'animation que la roulante roule (normal !) sans glisser sur la base.
Ce type de tracé peut être utilisé pour l'étude des mécanismes articulés plans, pour les engrenages ou les usinages aux trajectoires particulières...
En ce qui concerne les suspensions moto (et auto), la recherche de CIR ne se limite pas à la recherche du CIR du porte-roue par rapport au châssis. On cherche également le CIR des roues par rapport au sol (suivant diverses hypothèses de contact au sol) et surtout le CIR du châssis par rapport au sol. C'est bien entendu plus complexe pour une voiture car le nombre de degrés de liberté est plus élevé. En effet, à braquage nul, les mouvements de suspension d'une moto ne sont que des mouvements décrits parallèlement au plan de symétrie longitudinal ("plan milieu") de la machine. On s'intéresse alors aux mouvements de "bascule" avant /arrière ou au "pompage" haut/bas...
Bonne cogitation à Sète, Nogaro et partout ailleurs....!
Ici, une animation fort bien réalisée du système bielle-manivelle avec CIR, base, roulante...
01 octobre 2010
No baraka for Pedrosa !
Quelle manque de chance pour Dani PEDROSA, victime d'une mauvaise chute lui brisant la clavicule lors des premiers essais au Motegi. Le voilà hors course pour dimanche alors qu'il était en pleine ascension pour contrer Jorge LORENZO dans sa quête du titre Moto GP. La pression sur le leader est relâchée et le suspens fortement réduit pour l'issue du championnat.
30 septembre 2010
Victoire de la Roadson !
Un superbe résultat de la Roadson pilotée par David DUMAIN sur le circuit Carole.
Un grand bravo à toute l'équipe de Jean-François ROBERT, BAKO & co !
(photo http://www.vadimof.fr/)
Recherche pratique du centre de gravité
Pour répondre au problème posé par Michel, possesseur d'une Yamaha 1300 FJR, voici une méthode pratique permettant de déterminer la position du centre de gravité G d'une moto avec des outils très simples :
un pèse-personne
une cale de même épaisseur
un mètre à ruban
un niveau à bulle
une calculatrice
et puis, de quoi écrire quand même...
En premier lieu, il s'agit de trouver la position de G sur un axe horizontal (ce qui donnera la répartition avant-arrière). Pour cela, il faut connaître la masse totale de la moto et effectuer aussi une pesée, soit sous l'avant soit sous l'arrière. Si on ne connaît pas la masse totale au départ il faut effectuer la pesée sous l'avant ET sous l'arrière puis ajouter les 2 valeurs relevées pour avoir la masse totale. Pour faire une mesure à peu près "propre" il faut utiliser une cale de même hauteur que le pèse-personne pour placer la moto à l'horizontale. Il faut réussir à la maintenir bien droite en équilibre sans perturber la pesée (placer une main de chaque côté du dosseret de selle).
Exemple :
pèse-personne sous l'arrière : on relève MA = 90 kg
pèse-personne sous l'avant : on relève MB =110 kg
avec le mètre à ruban, on mesure l'empattement : E = 1400 mm
Premiers résultats :
Masse totale de la moto : M = MA + MB = 200 kg
L'équilibre implique que la somme des moments des forces appliquées est nulle.
On a donc MA x LA = MB x LB (et E = LA + LB)
On en déduit :
LA = E x MB / M = 1400 x 110 / 200 = 1400 x 0,55 = 770 mm
LB = E x MA / M ou LB = E - LA = 630 mm
la répartition de masse est de 45 % AR et 55 % AV (sans pilote !)
La position "horizontale" de G est donc connue. On cherche maintenant la position "verticale", la hauteur H.
Pour cela, on place la moto sur sa béquille latérale appuyée sur le pèse personne. Attention à l'instabilité de l'équilibre si l'inclinaison est insuffisante. Utiliser alors des cales sous les roues.
Avec un mètre à ruban, relever les cotes LC et d qui situent la position de l'appui de béquille sur le pèse-personne (non représenté ici). En fait, seule la cote d est intéressante pour cette étude.
Placer une feuille sur la plaque d'immatriculation et placer dessus le niveau à bulle à l'horizontale. Un trait tracé sur la feuille vous permet de relever l'angle d'inclinaison de la moto (a).
L'équation des moments par rapport au point A, en projection sur l'axe x nous permet de trouver H :
"norme du poids" x H.sin a - "norme de la force en C" x d = 0
Soit H = MC x d / (M x sin a ) où MC est la masse relevée sur le pèse-personne sous la béquille.
Exemple :
On mesure d = 320 mm, a = 16° et MC = 56 kg
On obtient H = 56 x 320 / ( 200 x sin 16 ) = 325 mm
C'est terminé !
Remarque 1 : (pour les théoriciens de la mécanique) ça ne saute pas aux yeux sur les illustrations mais l'ensemble isolé est à chaque fois "LA MOTO". Le sol pavé, c'est pour situer la scène et faire joli ! Il n'y a pas d'échelle pour les vecteurs forces. Ils sont presque tous de la même taille pour qu'on les voit bien...
Remarque 2 : certaines hypothèses simplifient le problème (forces verticales par exemple) et la recherche pourrait être donc affinée mais ça doit suffire pour une première approche.
Remarque 3 : Si on a mesuré LC (par exemple LC = 550 mm) on peut calculer les forces appliquées par le sol sur les pneus avant et arrière (en B et A) :
- "norme de la force en B" x E + "norme du poids" x LA - "norme de la force en C" x LC = 0
En simplifiant par g (P = M.g) on a la relation entre les masses :
- MB x E + M x LA - MC x LC = 0
Soit : MB = (M x LA - MC x LC ) / E
Puis on déduit MA = M - MB - MC
L'application numérique donne : MB = 88 kg et MA = 56 kg
L'équation des moments par rapport au point A, en projection sur l'axe x nous permet de trouver H :
"norme du poids" x H.sin a - "norme de la force en C" x d = 0
Soit H = MC x d / (M x sin a ) où MC est la masse relevée sur le pèse-personne sous la béquille.
Exemple :
On mesure d = 320 mm, a = 16° et MC = 56 kg
On obtient H = 56 x 320 / ( 200 x sin 16 ) = 325 mm
C'est terminé !
Remarque 1 : (pour les théoriciens de la mécanique) ça ne saute pas aux yeux sur les illustrations mais l'ensemble isolé est à chaque fois "LA MOTO". Le sol pavé, c'est pour situer la scène et faire joli ! Il n'y a pas d'échelle pour les vecteurs forces. Ils sont presque tous de la même taille pour qu'on les voit bien...
Remarque 2 : certaines hypothèses simplifient le problème (forces verticales par exemple) et la recherche pourrait être donc affinée mais ça doit suffire pour une première approche.
Remarque 3 : Si on a mesuré LC (par exemple LC = 550 mm) on peut calculer les forces appliquées par le sol sur les pneus avant et arrière (en B et A) :
- "norme de la force en B" x E + "norme du poids" x LA - "norme de la force en C" x LC = 0
En simplifiant par g (P = M.g) on a la relation entre les masses :
- MB x E + M x LA - MC x LC = 0
Soit : MB = (M x LA - MC x LC ) / E
Puis on déduit MA = M - MB - MC
L'application numérique donne : MB = 88 kg et MA = 56 kg
22 septembre 2010
La Metiss au Bol d'or 2010
- 10ème au 24 h du Mans
- 7ème au Bol d'or
La moto "dépouillée" était exposée derrière le box pendant la course, attirant ainsi de nombreux visiteurs parmi les gens impliqués dans la course.
08 septembre 2010
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